Siem Reap 1/2 : une ville touristique mais agréable

Stone Buddha statue facing an ancient temple structure in a green park with palm trees.

Pour se rendre de Phnom Penh jusqu’à Siem Reap nous avons choisi l’option du mini-van, un poil plus cher que l’autobus mais plus rapide.

Ce trajet m’aura appris plusieurs choses.

D’abord je commence à être un travailleur tout-terrain puisque j’ai pu bosser sans problème sur mon siège durant tout le trajet. Je m’étais prévu du travail hors-ligne et en fait on se rend parfois compte que sans la distraction générée par internet (les e-mails par exemple), on travaille parfois plus vite.

Ensuite j’ai aussi pu constater que ce n’est pas parce que la photo dudit mini-van qu’on voit à l’agence de voyage annonce un véhicule flambant neuf que ça va forcément être le cas. Le notre était quand même pas mal usé : les sièges en piteux état, la porte qu’on doit ouvrir à l’aide d’un fil de fer, mais rien de bien alarmant dans ce coin du globe ceci dit. Malgré d’autres passagers (néerlandais ?) manquant d’un minimum de politesse et de bon sens car bien trop bruyants alors qu’ils étaient à côté l’un de l’autre, le trajet s’est bien déroulé.

Enfin j’ai eu confirmation que ce genre de trajet ça reste quand même un méga bon plan. Non seulement la compagnie vient vous chercher directement à votre hôtel mais elle s’arrange aussi avec les chauffeurs de tuk-tuk locaux pour vous amener à votre hôtel à l’arrivée. Vraiment pratique et pas trop cher : un point Benji pour eux.

Même si Siem Reap est une ville qui accueille beaucoup de touristes, elle n’en reste pas moins agréable.

À table !

Sachant que nous restions moins de deux semaines dans le pays, nous n’avons pas emporté Sharpy, notre cuit-riz fétiche qui nous sauve la mise dans bien des situations et nous permet de cuisiner même dans notre chambre d’hôtel.
Pas de Sharpy donc cette fois-ci et nous avons de facto dû manger à l’extérieur pour les déjeuners et diners.

Un peu comme au Vietnam, dans un restaurant typique cambodgien on va retrouver ces éléments :

  • Pendant que vous patientez, on va souvent vous servir du thé froid. Ici ils le servent avec des glaçons parce que les pichets restent longtemps sur la table.
  • Sur le côte de la table vous avez toujours les mêmes éléments : serviettes en papier, cure-dents, sauce poisson, piments et au Cambodge… un gros bocal de sucre ! Eh oui apparemment ils aiment beaucoup rajouter du sucre dans leurs plats.

Une fois nous avons profité d’une promotion pour nous faire livrer des nouilles au curry, avec du piment, des herbes et quelques légumes. Une chouette découverte, bien meilleure que la majorité des trucs que nous avons mangés pour le déjeuner et qui rappelait un peu les délicieuses nouilles vietnamiennes que j’aime tant.

En parlant de nouilles vietnamiennes, nous avons trouvé (un peu tard hélas !) ce petit restaurant où l’on servait de succulentes nouilles “sèches” vietnamiennes.

Suite à notre commande, nous observons dans l’arrière-salle la technique de la patronne pour confectionner les rouleaux de printemps, sous les yeux de sa fille.

Exactement comme au Vietnam on trouve aussi plein d’endroits pour manger dehors, avec les inévitables petites tables et chaises en plastique (au Vietnam elles sont presque toujours rouges) :

Le long des trottoirs il y a des petits etals de fruits et légumes, qui vendent visiblement aussi de quoi manger sur place :

Nous avons mangé quelques fois dans un très bon restaurant végétarien. Et pour certains plats je pense qu’on peut difficilement servir plus frais : observez donc la serveuse à l’arrière-plan en train de cueillir une salade qui sera préparée dans la foulée !

Deux semaines ça peut paraître court mais à manger à l’extérieur tous les jours, j’en ai eu vite marre et il me tardait de pouvoir manger de la nourriture plus simple, faite maison. Rien d’exceptionnel dans ce que j’ai pu goûter sur place, d’autant que les meilleurs trucs étaient tout simplement issus de la cuisine vietnamienne !

Ceci étant j’en retiens d’abord que comme en Malaisie, les Cambodgiens mangent souvent avec des couverts. Et comme en Malaisie, il semblerait que le couteau soit un ustensile inconnu puisqu’il n’y en jamais sur la table : seulement une fourchette et une cuillère à soupe.

Ensuite on dirait que comme au Vietnam, les gens sont très (trop ?) habitués à manger de la viande. Alors peut-être est-ce seulement dû à la barrière de la langue mais j’ai pu assister à cet échange assez drôle entre Giang et une serveuse :

– Est-ce que vous avez d’autres options ? Parce que je ne mange pas de viande.
– Du poulet ça vous irait ?
– Je ne mange pas de viande.
– Ce n’est pas de la viande, c’est du poulet.

De quoi me faire beaucoup rire, c’est bien là l’essentiel (de toute façon m’en fiche moi je mange avec ou sans viande !).

La vie à Siem Reap

Siem Reap est une ville agréable traversée par une rivière parsemée de ponts qui s’illuminent la nuit, où il fait bon s’y promener :

Lesdits ponts sont joliment décorés et sont très agréables à traverser :

Par contre c’est la première fois pour moi que je vois une société qui sponsorise les bancs de la ville. En plus il s’agit d’une compagnie à système pyramidal : bouh les vilains méchants !

Un truc que j’ai pas saisi c’est pourquoi il y a des cages à oiseaux le long de la rivière. D’après ce que j’ai pu lire rapidement, il serait possible de les acheter pour leur rendre la liberté, un peu comme j’avais vu à Chau Doc au Vietnam :

Près de l’artère principale du centre-ville une rangée de tuk-tuk est là en permanence, avec leurs chauffeurs tout prêts à halpaguer le moindre touriste pour leur proposer un trajet (simple ou à la journée pour visiter les environs).

Certains sont même des tuk-tuks de luxe…

Quand ils ne sont pas tout simplement en réparation !

Là je crois qu’il s’agit du “camion” poubelle. Toujours plus chargés les types !

Comme aux Philippines, on peut trouver beaucoup de chiens (errants ou non) en train de roupiller le long des trottoirs. Et comme aux Philippines, un truc me paraissait différent sans que je ne sache trop mettre le doigt dessus…

Ah beh si, malgré l’omniprésence des gentils toutous un peu partout, aucune crotte sur les trottoirs ! Encore une fois si nos chers compatriotes sans-cerveau pouvaient s’en inspirer…

Ici aussi on trouve des habitations de toutes sortes, à l’image de cette maison très colorée mais super étroite qui, pour une raison que j’ignore, m’interpelle pas mal :

Un homme qui pousse un chariot au milieu de la route :

Deux moines bouddhistes se protègent du soleil avec leurs parapluies tandis qu’un homme prie agenouillé devant eux, et qu’un autre leur glisse quelque-chose dans la poche. De l’argent peut-être ?

Aucune idée, moi je ne suis qu’un simple passant !

Je me répète mais même si Siem Reap est une ville où l’on croise vraiment beaucoup de touristes, elle n’en reste pas moins agréable pour s’y promener et flâner le long de la rivière.

comments powered by Disqus