Siem Reap 2/2 : emplettes et balades à vélo

Person with a bicycle standing in front of an ornate golden temple gate adorned with carvings and spires, framed by tall palm trees on a dirt road.

Après mon article sur les marchés en Thaïlande, celui en Malaisie ou encore en Indonésie, le moment est venu d’aborder le sujet pour le Cambodge.

Alors on prend son panier en osier et sa liste de courses, c’est parti !

Allons au marché

Le marché incontournable de Siem Reap c’est celui qui se trouve en plein hyper-centre, proche de la rivière. Pas besoin d’y entrer pour que déjà on nous vende du rêve avec ce stand d’insectes grillés. Une fois encore je passe mon tour !

Sur tous les côtés du marché se trouve des étals, comme celui-ci qui vend principalement des saucisses et de la viande séchée :

En Asie du Sud-Est on vend la viande en plein air sans soucis.
Généralement les vendeurs sont équipés de ventilateurs anti-mouches ou se contentent de les chasser à la main.

On retrouve comme d’habitude les étals de fruits, toujours très colorés :

Dans une allée qui sépare des stands d’habits et de chaussures se trouvent les vendeuses de fruits et légumes qui visiblement n’ont pas la même chance de pouvoir disposer d’étals :

Au marché on peut aussi manger sur place. Certains stands vendent de la nourriture que les clients dégustent assis au comptoir :

Comme toujours ça me fait bien marrer de voir les vendeuses directement assises sur les étals :

Notre mission du jour c’est d’acheter du poisson séché, une des spécialités du Cambodge que nous comptons offrir à la famille vietnamienne dès le lendemain, à l’occasion du Têt (le nouvel an vietnamien).

Au passage dédicace à la dame que vous voyez sur la photo ci-dessous à gauche, qui a bien voulu nous servir de traductrice.

Ça aussi ça me fait toujours marrer : quand un marchand ne peut pas communiquer avec nous, il appelle (souvent très bruyamment) une autre personne qui a alors l’obligeance de s’exécuter plus ou moins habilement, trop aimable !

En effet pas toujours facile de communiquer quand on ne parle pas la même langue. Dans ce coin du monde les marchands adoptent généralement une technique très simple mais néanmoins on ne peut plus efficace : l’utilisation d’une calculette, d’abord pour faire leurs calculs mais surtout pour annoncer facilement le montant à régler.

En plus de la barrière de la langue, au Cambodge se trouve aussi celle de l’alphabet et ce doublement : non seulement nous ne pouvons lire aucun mot mais quand tout est écrit en alphabet khmer les chiffres ne sont pas non plus les mêmes ! De quoi être complètement perdu quand on lit un menu dans un restaurant typique.

En plus de ça, et je pense parce que nous avons uniquement été dans des villes très touristiques, les prix sont le plus souvent affichés… en dollar US ! Et même pire, parfois on peut payer en dollar et se voir rendre la monnaie dans les deux devises différentes !

Ceci dit je recommande évidemment d’essayer de dépenser en priorité vos riels afin de garder vos dollars le plus possible : ils auront toujours de la valeur et ce partout dans le monde.

Mission accomplie pour votre valeureux blogueur qui repart fièrement avec son kilo et demi de poisson séché. Et je me permets de passer une nouvelle dédicace à une femme qui nous a vu en train d’emballer notre poisson dans plusieurs sacs plastiques.

Elle nous a demandé si on prenait l’avion et suite à notre réponse affirmative, a entrepris de son propre chef d’emballer le mieux possible notre précieux butin ichtyologique, à grand renfort d’un montant de scotch à la limite du raisonnable.

Un grand “Orkun” (merci) à elle !

Chouette balade à vélo

Une chouette idée que Giang a eu c’est celle de louer des vélos. Pour la somme dérisoire de moins de 2 € les 24 heures (par vélo), nous avons été les heureux locataires des ces superbes bicyclettes flambants neufs avec cadenas intégrés.

Là où c’était vraiment une bonne idée c’est que Siem Reap est une ville très agréable à parcourir à vélo. On y trouve une très longue piste cyclable des deux côtés de la rivière, les rues principales ne sont pas trop fréquentées et lorsque l’on s’éloigne du centre-ville c’est tout aussi chouette. On apprécie beaucoup.

L’occasion pour nous de croiser de (très) nombreux temples dont les entrées sont souvent annoncées par des portails comme celui-ci :

Comme ça a été le cas aux Philippines, nous avons décidé de notre parcours de façon complètement aléatoire et nous avons eu du flair. Cela nous aura entraîné dans une partie de la ville que nous aurions manquée, où la terre est couleur ocre, ce qui rend vachement bien tout de même :

Face à cette photo je vous entends déjà penser : « Bon sang mais quelle classe ! ». Et vous n’auriez pas tort.

Au hasard de nos pérégrination cyclistes nous tombons sur un autre marché, plus petit et qui a l’air bien plus local et authentique :

On y trouve un peu de tout même si nous sommes toujours plus attirés par la nourriture que par le reste des marchandises.

P’tit bout de barbaque ?

Cette (belle) marchande de pastèques arbore un grand sourire et pour cause : elle vient d’assister à une scène épique.

Votre blogueur préféré, n’écoutant que son courage légendaire, est parvenu à stopper un tuk-tuk dont le frein à main n’avait pas été enclenché et qui se dirigeait doucement mais sûrement vers un scooter stationné juste à côté du stand où nous nous trouvions.

La victoire de l’homme européen sur la machine asiatique : un exploit légendaire que narreront ces marchands à leurs enfants et petits-enfants, à n’en pas douter.

Après tant d’aventures c’est le moment de s’arrêter un peu et de prendre un petit café.

Je pense que très peu de touristes passent par ce marché (qui doit pourtant être à moins de 4 km du centre-ville) parce que tout le monde nous regardait de façon un peu interpellée mais souriante. Les autres clients qui s’asseyaient aussi au comptoir n’ont pas manqué de nous saluer avec entrain. Une fois encore la vendeuse aura dû faire appel à une tierce personne pour traduire notre commande.

De l’autre côté du comptoir se trouve une grande marmite sur un feu. Nous demandons s’ils vendent également de la nourriture mais en fait non : il s’agit tout simplement de leur domicile et la patronne était en train de préparer à manger pour sa famille. D’ailleurs on ne voit pas bien mais derrière elle au second plan on peut apercevoir une télé, ce doit être leur salon !

Une fois n’est pas coutume dans cette partie du globe : une chouette découverte sucrée que prépare cette dame devant nous. Ça ressemble un peu à des biscuits cigares mais en plus fin : c’est délicieux et encore plus quand ils sont encore chauds !

C’était donc une excellente idée que de louer de ces vélos, promesses de chouettes découvertes et d’aventures épiques. Je ne saurais que trop vous recommander de faire pareil si vous aussi vous visitez Siem Reap.

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