Au revoir le Cambodge

Passenger standing near a Cambodia Angkor Air plane with boarding stairs on the tarmac.

À peine moins de deux semaines se sont écoulées qu’il est déjà temps de quitter le Cambodge. Un séjour court mais agréable et riche en rencontres.

Bon déjà que c’est un peu présomptueux d’essayer de résumer un pays quand on y a seulement passé un mois (comme c’est généralement le cas pendant Mon Périple), vous vous doutez bien que là ce serait encore plus réducteur.

Ceci étant j’ai eu l’impression que ce pays était une sorte de mélange entre le Vietnam et la Thaïlande :

  • Le Vietnam parce que la façon dont les villes sont agencées est plutôt similaire à ce que j’ai pu constater dans le pays de Tonton Hô.
  • La Thaïlande par rapport aux incontournables tuk-tuks et à l’alphabet khmer. Ce mélange pourrait d’ailleurs s’expliquer par la position géographique du Cambodge, pris en sandwich entre les deux.

Établissement inclusif

En tout cas une expérience qui aura été nouvelle c’est celle d’avoir séjourné… dans un hôtel gay ! Bon soyons clair moi je n’ai rien du tout contre mes confrères de l’autre côté de la barrière mais ça je ne l’avais pas vu venir.

Pourtant si on regarde attentivement l’enseigne dans la rue, on peut y voir les couleurs de l’arc-en-ciel :

Plutôt subtile et pas ce qui saute tout de suite aux yeux. Alors quoi ?
Eh bien peut-être étaient-ce les dépliants “Le guide gay de Siem Reap/Phnom Penh” disponibles à l’entrée ? Possible.
Mais si nos doutes étaient alors presque effacés, la scène épique à laquelle Giang a assisté a finalement pu les dissiper complètement.

L’employé de l’hôtel, un Cambodgien tout gringalet, qui se pointe sur une grosse moto rutilante, cheveux décolorés gris, énorme montre au poigné et vêtu… d’un mini short en jean ultra moulant, c’était quand même quelque chose !

Une fois encore ce n’est pas de la moquerie ou de la méchanceté, mais il faut savoir reconnaître l’aspect comique incongru d’une scène quand elle se présente à nos yeux ! Surtout que j’ai l’impression que ce n’est pas si courant que ça de s’affirmer gay dans cette partie du monde, donc c’était doublement inattendu.

D’ailleurs cet hôtel avait une autre particularité : c’est le seul où j’ai séjourné où l’on demandait aux clients de se déchausser avant de rentrer. Dans ce coin du globe on ne rentre jamais dans les maisons en chaussure mais là à l’hôtel c’était du jamais vu pour moi.

L’heure du départ

Et voilà, il est déjà temps de partir pour l’aéroport.

Là où c’était mignon c’est que nous y sommes allés en louant les services d’un chauffeur de tuk-tuk, chauffeur qui n’était autre que le mari de la patronne du resto où nous avions l’habitude de déjeuner.

Enfin je dis chauffeur mais plutôt devrais-je dire duo de chauffeurs puisqu’il était ce jour là accompagné de sa petite fille, tranquillement installée sur ses genoux . Petite fille que vous pouvez d’ailleurs voir dans cet article, aux côtés de sa maman qui tient un restaurant.

Assurément le trajet jusqu’à l’aéroport le plus agréable et le plus mignon que j’ai fait.

Ceci étant pas le temps de s’attendrir de trop, direction le Vietnam pour l’événement de l’année : Têt, le nouveau an lunaire.

comments powered by Disqus