Les marchés de Baubau
Comme c’est le cas pour chaque pays, c’est parti pour mon incontournable article sur les marchés ! Et comme j’y suis allé plusieurs fois à Baubau, j’ai de quoi vous montrer quelques clichés. Décidément vous êtes gâtés mes chéris y’a pas à dire.
Mais avant de pouvoir rentrer dans le marché c’est comme au Vietnam : on gare son scooter et on ne verrouille surtout pas le guidon pour laisser à la personne en charge du parking la possibilité de déplacer l’engin si besoin. Et comme au Vietnam, une fois sorti du marché, cette même personne s’avancera vers nous pour qu’on lui paye le parking, pour un prix très modique ceci étant.
Allons faire des emplettes
L’une des spécialités de l’ile en matière de fruit, c’est l’ananas. Ainsi, c’est à Baubau que j’ai découvert à quel point ce fruit est délicieux et sucré. Je pense que je n’en avais jamais vraiment mangé de mûr. Une ignorance compensée du mieux que j’ai pu en tâchant d’en acheter aussi souvent que possible. Un véritable fruit-bonbon, voilà en fait ce que c’est vraiment l’ananas !
Là où c’est cool c’est qu’on peut évidemment demander aux vendeurs, moyennement une très faible compensation, de couper les fruits pour nous, histoire d’avoir quelque chose de prêt à consommer.
À l’image de cette femme qui nous a préparé nos ananas d’une main experte et rapide :
Les longs trucs blancs, c’est du tempe (prononcer tempé), du soja fermenté que j’ai découvert en vivant chez Mario , spécialité de l’Indonésie.
Des fois on vend des choses en vrac et j’avoue que je sais pas forcément de quoi il s’agit. Sans Mario ça serait quasi impossible de le savoir puisque personne ne parle anglais au marché. Mais bon c’est plein de couleurs et ça rend bien quand même, c’est déjà ça de pris.
Gardez la banane
L’autre fruit spécialité de l’ile, c’est bien sûr la banane. Déjà que j’en mange quotidiennement en France, là-bas je ne me suis pas privé.
On en trouve plusieurs sortes et les petites (comme celles sur la photo ci-dessous) ont un goût différent et plus sucré. En plus de ça, ça ne vaut presque rien puisqu’un régime comme celui-ci d’environ 32 bananes, coûte seulement 80 centimes d’euro. À ce prix-là pourquoi on se priverait ma p’tite dame ?!
Des bananes on peut en acheter partout, comme sur le bord de la route par exemple…
… ou au marché évidemment !
Je trouve que les stands de bananes sont très jolis et agréables à regarder, moi dont la couleur préférée est le jaune. Photo bonus ci-dessous où j’ai essayé de prendre le stand discrètement mais les marchands m’ont vu et m’ont tout de même gratifié d’un chouette sourire.
Dans son métier comme dans la vie, il est ainsi important de garder la banane.
Ikan
Ikan ça veut dire poisson en indonésien. Le marché aux poissons c’est une autre partie du marché, tout aussi intéressante. C’est plein d’odeurs mais il faut quand même prendre garde où l’on met les pieds, parce qu’évidemment nous nous trimballons tous en tongs.
Certains poissons sur les étals sont carrément énormes !
On en trouve de toutes les couleurs et de toutes les tailles. Les espèces disponibles varient également suivant le calendrier lunaire. Mon préféré ça reste le thon, que j’ai pu goûter chez les pêcheurs de la Team Dang Lala .
Cependant il n’est pas tout le temps disponible et nous avons dû quelques fois nous rabattre sur d’autres types de poisson. Bon c’était quand même bon, mais pas autant hélas !
Comme pour les fruits, on peut également demander à ce que l’on nous dépece le poisson. De quoi pouvoir admirer le travail rapide et impeccable de ce vendeur à qui nous avons plusieurs fois acheté du poisson.
Cette femme utilise une sorte d’économe (ça a probablement un nom spécial) pour écailler le poisson. J’avais presque envie de tester l’outil pour le coup parce que le procédé avait un petit côté satisfaisant à observer.
Mario a l’oeil expert du gars qui en a mangé toute sa vie : une aide précieuse pour faire ses emplettes.
À l’aise Blaise
Comme pour certains marchés en Thaïlande , on peut facilement imaginer que c’est fatiguant d’être un marchand et qu’il faut donc trouver des positions confortables pour travailler dans les meilleures conditions.
On peut parfois les trouver perchés sur leur étal :
Seuls ou en famille !
Parfois c’est allongés qu’ils font leur commerce.
Et d’autres fois encore, ça roupille carrément sur le stand ! Ça c’est pour sûr une vision dont je ne me lasse pas, tellement ça me fait rire à chaque fois.
Pleins de vie, de couleurs et d’odeurs, les marchés font inlassablement partie des lieux qu’il faut visiter si vous voulez vraiment vous imprégner de la culture locale du pays dans lequel vous êtes.