Bangkok 1/2 : un centre-ville moderne et agréable
Avant de commencer le récit de mes aventures en Thaïlande, un petit spoiler s’impose. Faute de possibilité, je n’ai rencontré aucun autochtone là-bas. Je n’ai donc aucune anecdote sympa à partager ni rien véritablement à vous apprendre sur la vie dans ce pays. Je vous le présenterai ainsi que je l’ai vu : comme un pur touriste qui flâne, observe et ne peut pas lire ce qui est écrit (l’alphabet thaïlandais c’est du hiéroglyphe pour moi). De surcroit, à la moitié de mon séjour dans ce pays correspondait également la date de ma reprise du travail. Moins de temps libre = moins d’aventures possibles. Hélas !
Je pourrais difficilement affirmer que je connais bien Bangkok, tout simplement parce que c’est une ville immense : 1600 km2 pour une population de plus de 10 millions d’habitants. À la place je pourrais affirmer que je connais plutôt pas mal son centre-ville, que j’ai parcouru de long en large en solo pendant une semaine
Un centre-ville propre
Si je devais résumer mon ressenti là-bas, c’est un centre-ville très agréable, propre, pratique et bien agencé, où l’on peut circuler très facilement. À dire vrai, j’ai parfois eu l’impression qu’en France nous étions bien en retard par rapport à certains aspects du centre-ville de Bangkok. Bon on va pas s’emballer non plus, cette impression je l’ai très vite perdue dès que j’ai commencé à m’aventurer un peu ailleurs dans le reste du pays !
Pour se remettre un peu dans le contexte du déroulé de mon voyage, je venais tout juste de quitter le Vietnam tout grouillant de deux-roues et tout bruyant. Très vite en me promenant à pied dans le centre-ville (meilleur mode de déplacement pour voir tout un tas de détails qu’on aurait raté autrement), j’ai été très agréablement surpris par la propreté des lieux. Tout était nickel, y compris (et surtout) les toilettes, et ce peu importe où j’ai été. Ceci est une constante que j’ai pu retrouver tout au long de mon voyage dans ce pays et je voudrais clairement les féliciter à ce sujet : si le roi de la Thaïlande et sa famille lisent un jour mon blog, gros respect à vous les gars.
Enfin se déplacer en ville est facile et agréable
Moi qui aime marcher j’ai beaucoup apprécié le centre-ville de Bangkok. Les trottoirs y sont larges et propres. Les feux de circulation sont tous équipés d’une minuterie, ce qui permet aux automobislistes comme aux piétons de se tenir prêts sans stresser quand viendra leur tour. On trouve très souvent des passerelles pour traverser les larges routes. Un point très agréable c’est le R Walk, un chemin qui permet de se déplacer via un réseau de passerelles. Elles sont d’ailleurs les bienvenues car comme je l’ai dit, les routes sont plutôt larges et accueillent bien plus de voitures que de deux-roues, petit changement d’ambiance avec le Vietnam d’où j’arrivais.
D’ailleurs en parlant de ça, j’ai mis un peu de temps à cogiter mais quelque chose me turlupinait depuis le début. Au bout d’un moment j’ai fini par trouver : ici personne ne klaxonne et c’était donc l’absence de bruit permanent qui m’avait intrigué !
Un changement bienvenu assurément.
Une autre chouette découverte pour se déplacer c’est le MRT, le métro de Bangkok. Tellement bien fichu que je ne saurais passer à côté dans mon article. Tout est propre, climatisé et indiqué en thaïlandais et en anglais (avec l’alphabet thailandais c’est pas plus mal vous me direz). Les deux lignes de métro sont nommées et représentées avec une couleur différente : vraiment si vous vous trompez de chemin c’est votre faute !
L’application Grab (l’équivalent de Uber chez nous) permet aussi de se déplacer pour un tarif très abordable. S’il ne pleut pas, je vous suggère de prendre un Grab BIke, c’est à dire une moto taxi. Le tarif est dérisoire et ça permet de se déplacer très vite. Par contre s’il pleut, et vu comment il pleut fort là-bas, c’est une autre ambiance.
Je n’ai pas eu l’occasion de tester mais apparemment les taxis de la ville sont encore moins chers que les Grab. On les reconnait facilement à leur couleur rose vif.
Bangkok est traversée par deux canaux différents et l’on peut apparemment y emprunter des péniches. Je dis apparemment parce qu’un jour j’ai voulu tester, j’ai attendu à un arrêt comme un gland mais aucun bateau n’est jamais venu : triste !
La ville des centres commerciaux et des marchés
Les marchés en Thaïlande c’est vraiment quelque chose d’important. Bangkok ne déroge pas à la règle puisqu’elle abrite le marché de Chatuchak, le plus grand marché où je sois jamais allé. Selon Wikipedia :
« En 2019, chaque weekend, il compte plus de 15 000 stands et plus de 11 500 fournisseurs pour plus de 200 000 visiteurs. »
Il faut se munir d’un plan pour pouvoir se repérer correctement tellement c’est grand. À visiter au moins une fois si on est à Bangkok, ça vaut le détour.
Si Bangkok compte pas mal de marchés, c’est aussi (et surtout ?) la ville des centres commerciaux. On en dénombre tellement que j’ai arrêté de les compter. Moi qui d’habitude déteste faire les magasins (petite dédicace à ma chère mère), je me suis surpris à y flâner de longues heures, voire toute une après-midi alors que j’avais pourtant d’autres plans. C’est pas de ma faute si tout y est si bien agencé, si tout y est propre et bien fichu. Un peu comme à l’image du centre-ville quoi.
Des temples en veux-tu en voilà
La Thaïlande c’est aussi un pays qui compte beaucoup, beaucoup de temples bouddhistes. Dans Bangkok, on peut trouver partout des petits autels qui abritent des bouddhas et devant lesquels les thaïlandais prient et déposent des colliers de fleurs.
On dénombre également beaucoup de temples au coeur même du centre-ville. Moi j’avoue que je n’y suis pas vraiment sensible : j’ai l’impression que si j’en ai vu un, je les ai tous vus. Certains bâtiments restent sympas à admirer, mais pas si intéressants à visiter selon moi.
Assurément Bangkok aura été une chouette découverte et cela reste à ce jour l’une de mes capitales préférées.