Cours de cuisine thaï : aux fourneaux !
Quand vous êtes en voyage et que vous n’êtes pas sûr de la météo, il faut parfois trouver des solutions de secours. Quelques recherches sur Google et TripAdvisor plus tard et l’activité choisie est un cours de cuisine thaï, au sein de l’école de cuisine thaïlandaise de Ya, du nom de la cheffe étoilée fondatrice de l’école.
Là où cette école a tout compris c’est qu’ils viennent vous chercher et vous ramènent à votre hôtel. En même temps vu que le cours a lieu dans un endroit un peu éloigné du centre-ville, ça leur permet d’être sûr d’avoir du monde.
Le cours a lieu dans une cuisine en plein air, sous un abri agréable entouré d’arbres. Il dure environ 3 heures, découpées de la façon suivante :
- Introduction sur les différents ingrédients de la cuisine thaï
- Préparation des pâtes de curry
- Cuisson des plats
- Dégustation du fruit de notre travail (on l’aura pas volée celle-là !)
Là où je me félicite, c’est que j’ai lu un peu en amont les différents avis concernant le cours et j’ai bien repéré qu’à la fin du cours on aurait l’occasion de pouvoir goûter les 4 ou 5 plats préparés.
C’est donc le ventre vide mais l’esprit alerte et affûté que je m’y suis pointé.
Nous écoutons attentivement les instructions de notre sympathique cheffe thaï dont j’ai hélas oublié le patronyme. Comme annoncé, elle nous parle des ingrédients principaux de la cuisine thaï. Je m’en doutais déjà : les piments verts et rouges comptent parmi les ingrédients incontournables de cette cuisine, qui est très souvent (très) pimentée.
D’autre ingrédients très présents :
- La citronnelle
- La pâte de crevettes
- Le galangal (ça ressemble un peu à du gingembre)
- La coriandre
- Le tulsi (“basilic sacré” ou holy basil en anglais)
- Les feuilles de citron kaffir : j’ai donc confirmation ce jour-là qu’elles ne servent qu’à parfumer et qu’on ne les mange pas. Je me le suis demandé à chaque fois que j’ai commandé du curry vert mais je n’avais pas osé demandé histoire de ne pas passer pour un blaireau !
- Le lait de coco bien sûr !
Le cours pratique commence par la confection des différentes pâtes de curry. J’opte évidemment pour la pâte de curry vert (mon préféré !) alors que Giang s’affaire à fabriquer celle du curry de Panaeng (curry rouge + cacahuètes). À vos ingrédients, prêts, coupez !
En plus du mortier, nous utilisons les ustensiles typiques de la cuisine asiatique : le hachoir et le rond de bois en guise de planche à découper, exactement comme ce qu’utilise Mai à Biên Hòa .
Nous sommes dans le même groupe qu’un couple d’anglais adorables, venu ce jour-là en compagnie de leur fille ainée. Comme je l’ai souvent observé, cuisiner à plusieurs est une activité très agréable, qui rapproche et crée facilement du lien social.
Nous écoutons les instructions de notre cheffe et tâchons de faire de notre mieux pour réaliser les différents plats au programme, c’est à dire :
- Curry rouge
- Curry vert
- Curry de Panaeng
- Pad Thai
- Tulsi frit
- Soupe au lait de coco
Une fois que nous avons réalisé les différents plats et que la soupe de coco est en train de mijoter, nous filons directement à table pour goûter les différents plats que nous venons de préparer. Les cheffes thaï, bien organisées et rodées, ont préparé en même temps du riz, composant incontournable pour accompagner nos plats.
Tel un repas chez Mamie (grosse dédicace à la mienne au passage !), il y a évidemment beaucoup (trop ?!) de nourriture sur la table. Nous mangeons avec entrain et appétit en compagnie de la famille anglaise et avons plaisir à échanger et goûter les différentes créations des uns et des autres.
C’est tout bête mais nous sommes fiers du résultat qui est très savoureux, et très pimenté aussi !
En outre aucun gaspillage à l’horizon puisque les cheffes nous proposent d’emballer nos plats dans des petites poches plastiques histoire de les emporter avec nous, et de ne pas avoir non plus à se soucier des 3 prochains repas. Du tout cuit pour moi, dans tous les sens du terme.
Pendant que nous dégustons nos réalisations culinaires, les cheffes font cuire à la vapeur du riz gluant, pour le dernier plat du cours : le dessert spécialité thaï, le riz gluant à la mangue et au lait de coco, que j’avais déjà eu l’occasion de goûter à Đà Lạt .
Je vous partage la petite astuce que j’ai apprise ce jour-là. Pour préparer correctement du riz gluant il faut soit le cuire 30 minutes à la vapeur, soit le laisser tremper dans l’eau toute une nuit.
Nous dégustons le dessert avec l’ensemble des participants du cours et tout le monde semble ravi de l’expérience. De moi-même je n’aurais peut-être jamais choisi une telle activité, surtout que le prix est plus élevé que ce que je fais d’habitude. Mais parfois il faut arrêter de penser comme un rat et tenter de nouvelles expériences !
Dans le pick-up qui nous ramène à l’hôtel nous échangeons avec les participants du groupe, tous européens : espagnols, allemands et anglais. Eux comme nous ont choisi cette activité principalement en raison du mauvais temps et des avis qu’ils ont trouvé sur TripAdvisor. Personne ne regrette ce choix et tout le monde partage la même joie et satisfaction d’avoir participé à ce cours.
Au passage nous discutons de l’importante vague de chaleur qui a lieu à ce moment-là en Europe et nous en venons à conclure que aussi étrange que cela puisse paraitre, on est plus au frais en Asie du Sud-Est. Ah ah, un point pour les pays du soleil levant !
Comme je suis grand prince, je vous propose de pouvoir télécharger les deux livrets de recettes qui nous ont été remis à la fin du cours, et que j’ai scannés. Attention l’anglais est parfois approximatif ! Là où ils pensent aux étrangers c’est qu’ils proposent aussi des équivalent pour remplacer les ingrédients que vous pourriez avoir du mal à trouver chez vous.
De rien ça me fait plaisir car comme le dit l’adage :
La joie d’offrir, le plaisir de recevoir !